A l’entame de ce mois de Février, les dirigeants faisaient leur possible pour répondre aux exigences imposées par la pandémie. Pendant ce temps, un collectif non professionnel fait circuler sur les réseaux sociaux un protocole anti-covi-19 qui ne respecte pas les normes. Il s’agit d’un procédé qui associe l’homéopathie et des substances contestées avec un traitement en dehors d’une surveillance.
Ce qu’il faut savoir sur ce Protocole
Le procédé mis en place est prévu pour ceux qui sont atteintes de la Covid-19. Il s’agit d’une prescription ambulante qui tient compte de l’évolution des symptômes relatifs à la maladie. En dehors de l’effet qu’il a en fonction du mélange, le procédé a un côté préventif qui est basé sur les techniques de la médecine douce pour les asymptomatiques ou symptomatiques légers.
C’est donc un traitement qui préconise la consommation de compléments alimentaires : vitamines C et D, zinc ainsi que la phyto-aromathérapie, homéopathie, acupuncture. Si toutefois les symptômes sont persistabnts, le protocole recommande un traitement priorisé par l’infectiologue Didier Raoult. Il est dans ce cas essentiellement question d’hydroxychloroquine avec de l’azithromycine.
Un procédé non scientifique en substance
Si l’on doit considérer que tous travaux scientifiques nécessitent du temps et surtout plusieurs tests cliniques sans tenir compte des avis d’experts en la matière, il est important de dire que ce Protocole ne répond pas aux règles scientifiques. D’ailleurs, Pierre Cochat, président de la commission transparence de la HAS ainsi que 4 autres experts affirment que ce protocole n’a rien de médical.
Ils ajoutent qu’il y a un ajout considérable de données aléatoire qui n’entre pas dans l’étude scientifique. Bien que la combinaison au niveau des molécules soit validée, il est important de dire que les méthodes ayant permises à la mise au point de ce protocole ne sont vraiment pas expertisées.